Guerre anti-crypto aux USA : Coinbase se rapproche des Émirats arabes unis

L’exile de Coinbase – Alors que les régulateurs financiers aux États-Unis lui mènent la vie dure, Coinbase a décidé que l’herbe était plus fraiche et accueillante ailleurs. À un tel point que la plateforme crypto dirigée par Brian Armstrong a ouvert une filiale pour les utilisateurs non-américains aux Bermudes. Non contente de couper le cordon avec sa mère patrie, l’exchange a également intensifié ses liens avec les autorités de régulation des Émirats arabes unis lors de sa première visite dans la région.

Les Émirats arabes unis : un tremplin stratégique pour Coinbase

Dans un article de blog publié ce dimanche, Coinbase a souligné que les Émirats arabes unis (EAU) avaient un potentiel énorme pour devenir un tremplin stratégique. Et pour cause, le pays du désert n’a de cesse de montrer son intérêt pour Bitcoin et les cryptomonnaies.

Outre ce billet de blog, la présence même de Coinbase aux EAU cette semaine pour rencontrer des décideurs politiques et autres régulateurs démontre les rêves d’exotisme de la plateforme de Brian Armstrong. Ce dernier doit d’ailleurs prononcer un discours lors du premier Sommet FinTech de Dubaï.

« Les EAU sont rapidement devenus un centre d’innovation web3, Dubaï abritant quelque 500 startups. Hub71 à Abu Dhabi fournissant aux entreprises un financement et un accès à l’infrastructure blockchain et d’actifs virtuels et avec plus de 11 % de la population possédant de la cryptomonnaie, il est facile de comprendre pourquoi. Les Émirats arabes unis sont également une plaque tournante clé au Moyen-Orient, en Afrique et en Inde, alors que nous explorons les cas d’utilisation de la cryptographie qui sont pertinents pour la région au sens large. »

Déclaration de Coinbase

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Les Émirats arabes unis : un leader du développement de l’écosystème crypto

Les Émirats arabes unis ont connu une croissance significative de leur écosystème crypto ces dernières années. Des exchanges, comme Kraken ou Binance, aux entrepreneurs FinTech et blockchain, comme l’explique Coinbase, la région se distingue en qualité de leader dans le développement de l’écosystème web 3.

Elle n’en souhaite pas moins réguler pour autant. Créée l’année dernière, l’Autorité de réglementation des actifs virtuels de Dubaï (VARA) a publié un cadre réglementaire de la cryptographie pour établir un régime de licence pour les fournisseurs de services cryptographiques.

La région qui sert de pont entre l’Asie et l’Europe est régulièrement sollicitée par les exchanges internationaux. Terre d’accueil des cryptomonnaies et des sociétés FinTech, le choix de Coinbase n’est pas anodin. Retenons cependant qu’il ne s’agit pas pour la plateforme crypto de quitter les États-Unis pour autant. Confronté à des défis croissants, l’exchange compte bien faire entendre ses droits face à la SEC afin de pouvoir bénéficier d’un cadre clair et cohérent sur les terres de l’oncle Sam.

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