Nous l'avons vu juste avant, avec ses 21 millions d'unités, Bitcoin à de nombreux points communs avec l'or. Et ceci n'a rien à voir avec le hasard, Satoshi citant le métal précieux dans son livre blanc. Qu'en est-il des monnaies traditionnelles ? Quels sont leurs points communs avec Bitcoin ? Quels sont les avantages et les inconvénients de ces deux moyens d'échange ? Reprenons ici les bases afin de bien identifier le rôle de la monnaie, pour ensuite étudier comment les monnaies traditionnelles et Bitcoin se proposent d'y répondre.
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Table des matières
Qu’est-ce que la monnaie ?
Définition d'une monnaie
Commençons par définir ce qu’est une monnaie et quels doivent être ses caractéristiques pour qu'elle puisse jouer son rôle. Car bien que cet outil soit utilisé par tout un chacun de manière quotidienne, peu se sont penché ces notions pourtant fondamentales qui font d’elle ce qu’elle est.
Selon la définition aristotélicienne, une monnaie est un intermédiaire des échanges, une unité de compte et une réserve de valeur :
- Son rôle principal est d'être un intermédiaire d’échange. C'est un bien particulier, permettant d'échanger des autres biens et des services. Elle doit résoudre la fameuse problématique du troc.
Exemple : vous avez fabriqué une paire de chaussures que vous souhaiteriez échanger contre des carottes. Dans un monde régit par le troc, il vous faudrait trouver un producteur de carottes qui a besoin de chaussures. À moins de parcourir à pied tous les champs et potagers alentours à la recherche de la perle rare, la tâche est ardue. Avec une monnaie, vous pouvez échanger vos chaussures contre cette dernière avec le premier venu qui en a besoin. Vous pourrez ensuite échanger votre monnaie contre des carottes, car elle sera forcément acceptée par ceux qui en vendent, contrairement à vos chaussures.
- C'est une unité de compte. Elle sert d'étalon commun, permettant de mesurer et de comparer la valeur des biens et des services. La valeur de tout produit doit pouvoir s’exprimer dans cette monnaie.
Exemple : vous voulez toujours acheter des carottes et vous avez des chaussures à vendre. La monnaie doit vous permettre de savoir combien de carottes, vous pouvez obtenir en vendant vos chaussures.
- Elle doit constituer une réserve de valeur. Elle doit permettre aux individus de différer leurs achats dans le temps et de se constituer une épargne.
Exemple : cette fois, vous avez des carottes, mais vous n'avez pas encore besoin de chaussures. Vous savez cependant que vous devrez un jour en acheter une paire, quand les vôtres seront usées. La monnaie doit vous permettre de vendre vos carottes avant qu'elles ne pourrissent, pour que vous puissiez conserver leur valeur et vous acheter des chaussures quand vous en aurez besoin.
Caractéristiques d'une monnaie
Maintenant que sa définition est claire pour nous, voyons certaines caractéristiques fondamentales qui permettent à une monnaie de remplir son rôle avec plus ou moins d’efficience.
- La portabilité : une monnaie doit être aisément transportable. En ce sens, l’or n’est pas idéal. Car voyager avec un lingot d’or dans sa valise n’est pas commode. Il est plus pratique de détenir des pièces, des billets ou une carte bancaire.
- La divisibilité et la fongibilité : Pour faciliter les échanges de tout ordre de grandeur, une monnaie doit être très divisible. Car l'objectif est de pouvoir l’échanger aussi facilement contre une baguette de pain que contre une maison. Par ailleurs, une unité de cette monnaie doit être identique à toutes les autres, de sorte qu’il soit impossible de les dissocier. Rien ne ressemble plus à une pièce de 1 euro qu’une autre pièce de 1 euro. Cette caractéristique s’appelle la fongibilité.
- La durabilité et la rareté : Ces deux facteurs sont essentiels pour que la monnaie puisse tenir son rôle de réserve de valeur à long terme. En ce sens, un métal comme l’or est idéal, car sa quantité est limitée.
- La difficulté de production. Toujours dans l'optique de jouer son rôle de réserve de valeur à long terme, la difficulté de production d'une monnaie est indispensable. Sa production doit être ardue techniquement et/ou financièrement, afin de rendre impossible sa fabrication facile. Ce paramètre définit ce que l'on appelle les monnaies « faciles » et les monnaies « dures », comme nous le verrons dans le paragraphe suivant.
Monnaies « faciles » et monnaies « dures »
Une monnaie « dure » est une monnaie qui, non seulement est rare (argent, or) mais qui s'avère également difficile à produire.
La difficulté de production des monnaies "dures" est mathématiquement représentée par le modèle « stock to flow » qui vise à estimer la rareté d'un bien rare en divisant le stock existant par la quantité de la production annuelle de ce même bien.
À l'inverse, une monnaie « facile » est une monnaie qui peut être produite simplement, sans grands efforts et sans coûts. Les monnaies « faciles » et « dures » présentent toutes deux des avantages et des inconvénients, suivant l'échelle de temps considérée.
Les monnaies « faciles » permettent de régler simplement des problèmes à court terme. Grâce à elles, il est facile de distribuer et de produire de l'argent en cas de besoin. Elles peuvent servir à maintenir des éléments moins productifs sous assistance. À long terme, leur prolifération entraîne de l'inflation et les empêche de jouer leur rôle de réserve de valeur.
Les monnaies dures peuvent contraindre à voir « mourir » certains éléments du système à certains moments, si ceux qui les possèdent ne choisissent pas (ou ne sont pas contraints) de la partager avec ceux qui sont dans le besoin. Elles permettent cependant à la monnaie de garder son rôle de réserve de valeur.
Le caractère « dur » d'une monnaie n'est pas quelque chose d'intemporel. L'histoire regorge de monnaies « dures » qui se sont lentement devenues « faciles » du fait de l'augmentation de leur production, facilitée par les évolutions industrielles et technologiques. Qu'elle soit physique ou numérique, l'utilisation d'une monnaie « dure » à grande échelle est un modèle anti-inflationniste éprouvé.
Évolution de la monnaie au fil du temps
De la préhistoire à nos jours
Très tôt dans l’histoire de l’humanité, la monnaie a fait son apparition, sous différentes formes. En effet, les échanges entre individus font partie intégrante de toute société. Au gré de ces expériences, l’être humain a essayé diverses solutions, avec plus ou moins de réussite : coquillages, sel, graines… Jusqu’à arrêter son choix sur les métaux précieux, et plus particulièrement l’or, leur rareté et la difficulté de les trouver en faisait des matériaux idéaux pour servir de moyen d’échange difficile à falsifier.
De nos jours, ces métaux précieux ont été remplacés par les monnaies dites fiat comme l’euro et le dollar.
Les monnaies « fiat » (fiat signifiant en latin « autorisation » ou « décret ») sont les monnaies étatiques. Pour le dire simplement, ces monnaies sont celles avec lesquelles les Etats demandent à leurs citoyens de payer leurs impôts. Une monnaie fiat est donc une monnaie qui a cours légal dans un état qui, le plus souvent, émet lui-même cette même monnaie.
Elles sont aussi fiducaires (qui vient de « fiducie » issu du latin « fiducia » qui signifie « confiance »), c'est-à-dire que la valeur des pièces et des billets est basée sur la confiance des utilisateurs. À titre d'exemple, la valeur intrinsèque d'un billet de 500 euros est de seulement quelques centimes (du papier) et est la même que celle d'un billet de 20. C'est la confiance que nous avons dans cette monnaie qui fait que nous pouvons échanger un billet contre quelque chose qui a la valeur inscrite sur ce billet. Elles reposent sur la confiance en l’émetteur.
Depuis l’avènement de l’informatique, elles sont aussi dématérialisées. La monnaie sonnante et trébuchante ne compose qu’une infime partie de la masse monétaire globale.
De l'étalon or à l'argent magique
Longtemps, les monnaies fiat ont été adossées à l’or.
Cela signifiait qu'un citoyen pouvait se rendre à la banque pour demander à convertir ses espèces en or et que les banques centrales ne pouvaient pas, en principe, émettre beaucoup plus de monnaie que la valeur de leurs réserves en or. C'était ce que l'on appelait « l'étalon or ».
Ce mécanisme permettait d'instaurer une grande confiance dans la monnaie, dont la valeur était tangible car adossée à un actif rare et précieux. Même s'il est vite devenu partiel, l'« étalon-or » agissait comme un garde-fou vis-à-vis de la création monétaire.
L'application de cet « étalon-or » offrait aux citoyens de ces États l'assurance qu'ils pouvaient bénéficier de la praticité qu'offre une monnaie papier dans la vie de tous les jours (il est plus simple de sortir avec quelques billets en poche qu'avec ses lingots d'or), et que la valeur de cette monnaie était assurée, par les réserves de métaux précieux que les États s'étaient constitués.
En 1971, Richard Nixon, alors président des États-Unis, a annulé la convertibilité du dollar en or en mettant fin aux accords de Bretton Woods. Il a alors sonné le glas d’une ère de stabilité de la masse monétaire, faisant basculer la planète dans un système financier où la quantité d’argent en circulation n’aurait plus de limites. Depuis cet instant, les billets et pièces, l’argent sur les comptes bancaires, n’a nulle autre valeur que la confiance que celle que les gens accordent au système. Or, la confiance, c’est fragile...
Bitcoin et les monnaies fiat répondent-ils aux rôles de la monnaie ?
Au vu de ce que nous venons d'évoquer, voyons maintenant si Bitcoin et les monnaies fiat peuvent prétendre jouer les 3 rôles d'une monnaie au sens propre du terme (intermédiaire des échanges, unité de compte et réserve de valeur) et les remplir avec efficience.
Les monnaies fiat
En ce qui concerne les rôles d'intermédiaires des échanges et d'unité de compte, les monnaies fiat remplissent parfaitement leurs fonctions.
Les choses se compliquent lorsque l'on se penche sur leur rôle de réserve de valeur.
Depuis 1971, les gouvernements sont dans la capacité d’imprimer de l’argent sans limite. Ils diluent ainsi l’épargne de leurs citoyens, sacrifiant la valeur de leur travail au profit de financements divers et variés : guerres, crises, pandémies...
Ainsi, les monnaies fiat sont devenues des monnaies «faciles », à la merci des Etats et des banques. Leur comportement imprévisible, voire irresponsable, dessert l’intérêt général.
Les dérives des autorités
En plus d'être facilement émises, elles soulèvent aussi de plus en plus de questions concernant leur contrôle. Car à l'heure de la numérisation et de la bancarisation, il est parfois difficile de savoir qui détient réellement quoi.
En effet, l’avènement des banques est également synonyme de contrôle. Un contrôle de plus en plus intrusif dans la vie privée des individus. De nos jours, presque tous les Européens sont bancarisés. Mais il n’en a pas toujours été ainsi, loin s’en faut. Cette bancarisation est très récente à l'échelle de l'humanité et a tendance à infantiliser les individus. Les banques mettent en place de nombreuses contraintes bancaires, censées protéger les citoyens, mais qui sont aussi vecteurs d'un contrôle particulièrement désagréable et inquiétant.
Au travers de cette surveillance financière accrue, vos paiements peuvent à tout moment être censurés. L’envoi de sommes dépassant certains seuils nécessite de nombreuses justifications auprès des banques. Ces requêtes sont progressivement rentrées dans les mœurs (souvent grâce à des arguments sécuritaires), si bien que plus personne ne s’en étonne. Et pourtant, à quel titre une banque devrait-elle demander une justification pour vous laisser dépenser comme bon vous semble l’argent que vous lui avez confié ?
D'autre part, rien n’empêche votre épargne d’être ponctionnée. Il suffit de regarder les nombreux cas de banques en faillite ayant emporté avec elles les économies de leurs clients. C’est arrivé dans l’histoire, cela arrive fréquemment dans de nombreux pays du monde. La France n’est pas à l’abri de connaître un jour une situation similaire.
Pour faire simple, toute cette analyse mène à deux conclusions évidentes :
- L’argent placé à la banque n’est pas votre argent. Il s’agit ni plus ni moins d’une reconnaissance de dette de la banque en votre faveur. Libre à elle de la reconnaître ou non.
- L'émission des monnaies fiat se fait au bon vouloir des Etats et des banques qui en abusent de plus en plus.
Bitcoin
Pour Bitcoin, les choses sont moins évidentes. Il a été spécifiquement conçu pour répondre aux fonctions de la monnaie, face aux dérives des Etats et des banques.
Il est programmé pour avoir le caractère persistant de la monnaie, non plus grâce à la matière, mais grâce aux mathématiques.
Comme nous l'avons vu précédemment la preuve de travail et l'émission planifiée réduite et limitée des bitcoins, permettent d'assurer la rareté et difficulté de création de la monnaie.
Ceci rend théoriquement Bitcoin aussi crédible que l'or pour jouer un rôle de réserve de valeur. Du moins à l'heure actuelle, car ces propriétés pourraient être remises en causes avec l'arrivée de l'informatique quantique. Ce risque est néanmoins déjà identifié, et la communauté travaille déjà sur des améliorations permettant de résister à des attaques quantiques.
Un bitcoin peut être envoyé en quelques minutes, voire secondes, à l’autre bout de la planète à frais réduits. C'est un bon médium d'échange. Pour conserver des bitcoins, il suffit d’un portefeuille numérique sur un téléphone, d'un hardware wallet ou même d'un simple bout de papier contenant une suite de mots. Bitcoin est donc aisément transportable.
Bitcoin repose sur la technologie blockchain et en ce sens est aussi durable qu'internet.
Bitcoin est très divisible. Par 100 000 000 très exactement. Sa plus petite fraction est appelée satoshi, en l’honneur de son créateur. De plus Bitcoin est fongible, rien n’étant plus similaire à un bitcoin qu’un autre bitcoin (outre leur historique de transaction).
Bitcoin n'a pas de frontières et peut être envoyé n'importe où sans frais supplémentaires.
Par ailleurs, Bitcoin permet de remédier à deux problèmes du système monétaire actuel : l'inclusion financière et la censure.
Aujourd'hui, ce serait au moins 1,7 milliard d’êtres humains qui n'auraient pas accès à un compte bancaire et aux avantages qu'ils procurent en termes de facilité de stockage et de transaction. Bitcoin peut leur permettre d'avoir accès aux mêmes avantages (à condition qu'ils disposent de quelques connaissances techniques) sans avoir à soumettre leurs actions aux contrôles des banques (pas de gel de comptes, de contrôle des capitaux, de sanctions économiques,...).
Le grain de sable dans l'engrenage
Avec tous ce que nous avons vu, que manque-t-il à Bitcoin pour être LA monnaie mondiale ?
Deux choses essentielles dont jouissent encore les monnaies fiat malgré le fait qu'elles soient « bancales » : l'adoption et la confiance.
En effet, dans les faits, on voit bien que le rôle de réserve de valeur n'est pas encore rempli par le jeton. À titre d'exemple, les variations de son cours durant les années 2022/2023 permettaient à ses possesseurs d'acheter entre 1 et 4 voitures valant 15000 euros suivant le moment de l'échange !
La volatilité du cours du jeton est en effet inhérente à son jeune âge et à sa faible capitalisation. A priori, il n'y a aucune raison pour que le bitcoin soit plus volatil que l’or à capitalisations égales.
Comme toute innovation, la mise en exergue de ses qualités fondamentales n'est pas synonyme de démocratisation immédiate. C’est un travail laborieux que de dissiper les préjugés inhérents à l’apparition d’un nouveau système, venant remettre en question l’ordre établi.
Bitcoin se confronte en effet aux intérêts divergents des plus hautes autorités étatiques et financières. L'acceptation d'une telle monnaie impliquerait pour elles une perte de souveraineté importante, puisqu'elles ne contrôlent pas sa politique monétaire.
Par ailleurs, Bitcoin présente encore des limites en termes de scalabilité. Si toute la planète venait à l'utiliser demain, le réseau serait saturé et les frais exploseraient. Heureusement, ce problème est identifié et des solutions, bien qu'encore imparfaites, voient le jours telles que le Lightning Network.
Bitcoin et les monnaies fiat peuvent-ils coexister ?
La cohabitation actuelle
Bien sûr. C'est ce qui était prévu par Satoshi, au début en tout cas.
C'est par exemple la voie qu'a choisi de suivre le Salvador en déclarant le Bitcoin monnaie légale, au même titre que le Dollar américain, depuis le 7 septembre 2021. Ceci implique que le Bitcoin doit être accepté par l'ensemble des acteurs financiers et des commerçants du pays, et qu'il peut être librement utilisé par les Salvadoriens.
D’autre part, de nombreuses populations n’ont pas attendu l’aval de leur gouvernement pour utiliser Bitcoin. En effet, dans certains pays, la fluctuation de la monnaie est un réel problème qui mine la vie quotidienne des habitants. Pour fuir leur monnaie locale, soumise à une hyper-inflation galopante, les individus se réfugient dans Bitcoin. Il s'agit bien souvent de l’unique alternative pour nombre d'habitants non bancarisés qui voient leurs économies fondre comme neige au soleil.
La volatilité intrinsèque du Bitcoin est toute relative. Surtout en comparaison d'une monnaie soumise à une hyper-inflation. Les cas d’adoption du Bitcoin comme solution de dernier recours sont nombreux, notamment en Amérique Latine et en Afrique. On peut citer le Venezuela, l’Argentine ou encore le Nigeria. Ces populations sont donc déjà habituées à une forte volatilité de leur monnaie. Par ailleurs, celle du Bitcoin à des chances de se réduire avec le temps, s'il est largement adopté. De par son accessibilité, il donne une porte de sortie à de nombreuses populations soucieuses de conserver la valeur de leur capital.
L'adoption de demain
Pour conclure, Bitcoin ayant été spécifiquement développé dans le but de répondre de la meilleure des manières aux principes fondamentaux sur lesquels repose la monnaie, il a toutes les qualités requises pour jouer ce rôle.
Il lui manque cependant une chose essentielle pour y parvenir pleinement : l'adoption.
Les monnaies fiat, quant à elles, perdent de plus en plus leur faculté à jouer leur rôle de réserve de valeur. Cependant elles jouissent encore de la confiance de la majorité, et sont utilisées par ceux qui tirent les ficelles pour conserver leur pouvoir.
À l’heure actuelle, Bitcoin fait encore figure de bouée de sauvetage face à l'immense navire que représentent les monnaies fiat. Mais si dernier se mettait à tanguer trop fort, voir à sombrer, Bitcoin pourrait alors devenir le canot insubmersible sur lequel tout le monde pourrait embarquer. Ou peut-être qu'avant ce naufrage prévisible, le commandant pourrait envisager de faire changer ses passagers de bords.
L’adoption de cette nouvelle monnaie dépend donc des directives économiques menées par nos institutions, et de leur faculté à conserver la confiance de leur population dans les monnaies fiat.
Dans tous les cas, si personne ne sait encore si Bitcoin finira par s'imposer, il ne fait aucun doute que la proposition de valeur de ce nouvel or numérique ne passe pas inaperçu aux yeux des institutionnels comme vous pourrez le lire dans l'article qui suit.