Le milliardaire Mark Cuban banane Bitcoin

Dans le cadre d’une récente vidéo, le milliardaire Mark Cuban a exposé tout le mépris que lui inspirait Bitcoin : comparant son absence de valeur à celle de vulgaires cartes de base-ball, l’américain s’est même légèrement emporté en estimant que l’achat de simple bananes lui semblait constituer un meilleur choix d’investissement.

S’agissant de la blockchain, le magnat ne se fait pas beaucoup plus tendre, lui reprochant son absence d’utilité réelle et renvoyant les tenants du « Blockchain not Bitcoin » à leurs études

Mark Cuban a quelque chose à vous dire

Dans la catégorie « Personne ne m’ayant demandé mon avis, mais laissez-moi vous le donner », je vous présente Mark Cuban.

Mark est américain et milliardaire. Il collectionne notamment les clubs de basket-ball, les chaines de télé et les compagnies aériennes, comme vous et moi les sous-bocks de bière et les kits de connexion Internet des années 2000 (enfin, ça, surtout moi, peut-être). Ainsi vont les choses.

Dans une vidéo publiée par le média Wired, Mark expose donc son opinion sur Bitcoin, et ce qu’il pense de sa valeur intrinsèque. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la reine des cryptomonnaie en prend un sacré coup dans la couronne !

Banana split

Alors qu’il répondait à une question posée via Twitter lui demandant d’où venait sa haine des cryptos de façon assez singulière en expliquant que « les ICO étaient les nouvelles IPO » (introductions en bourses traditionnelles), le milliardaire est rapidement parti en free-style.

Il s’est ainsi mis à comparer la valeur réelle du Bitcoin à celles des cartes de base-ball ou des œuvres d’art, en expliquant même « préférer acheter des bananes plutôt que du Bitcoin ».

En outre, il tentait de préciser sa pensée de manière alambiquée :

« Bitcoin, il y a encore moins de choses que tu peux faire avec. Au moins, je peux regarder ma carte de baseball et dire : « ooh, c’est mon joueur préféré, c’est Roberto Clemente ». Je peux aussi regarder une oeuvre d’art et faire « wow ».»

Difficile de bien comprendre où veut précisément en venir le fantasque milliardaire, mais il semble que le fait de ne pas pouvoir « regarder un bitcoin » semble lui poser problème. La spéculation sur la valeur d’1 BTC ne devrait pourtant pas forcément poser problème à M. Cuban : on sait depuis longtemps que la valorisation d’une oeuvre d’art peut aller chercher la lune lors d’une vente aux enchères, ou encore que la carte de baseball la plus chère au monde – la célèbre T206 Honus Wagnervaut vaut la bagatelle de 2 millions de dollars.

8 Lamborghinis ou une Torus Wagner, c'est toi qui vois
8 Lamborghinis ou une Honus Wagner, your choice, man
La blockchain en prend également pour son grade, pauvrement reléguée au rang d’innovation n’ayant encore rien prouvé. Les tenants du « Blockchain not Bitcoin » sont ainsi emballés dans le même paquet de mépris, c’est promo et prix de groupe, les amis.

Remercions M. Cuban pour sa régularité, lui qui déjà en 2017 nous gratifiait d’une comparaison relativement équivalente, quoique moins pessimiste. Cette prise de position m’aura au moins permis de vous parler des kits de connexion Internet que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, tout en plaçant « Lamborghini » légitimement dans un article qui parle de Bitcoin.

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Fier rédacteur en Chef du Journal du Coin j'apporte ma petite pierre à l'édifice financier global qui émerge sous nos yeux. Les insultes, scoops, propositions de sujets, demandes en mariage et autres corbeilles de fruits sont à livrer sur mes différents comptes sociaux. Vous pouvez également venir discuter sur le groupe FB associé à l'initiative Tahiti Cryptomonnaies