Désastre FTX : Sam Bankman-Fried plaide non coupable pour ces nouvelles accusations

SBF ose tout, c’est à ça qu’on le reconnait – Suite à l’explosion de la plateforme FTX en novembre 2022, son fondateur et ex-CEO Sam Bankman-Fried (SBF) a déjà écopé de pas moins de 12 chefs d’accusation (plus encore un autre, tout récemment). S’il avait déjà plaidé « non coupable » pour huit d’entre eux, voilà que SBF nous joue encore les innocents (avec un poignard ensanglanté dans la main) pour deux autres accusations.

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Sam Bankman-Fried dit ne pas avoir versé des millions aux politiques US et chinois

En plus d’avoir essayé d’amadouer des hommes politiques américains, à travers 300 dons politiques, Sam Bankman-Fried aurait également essayé de corrompre des représentants chinois. Dans ce dernier cas, il est question de pots-de-vin se montant à 40 millions de dollars. Ils visaient à tenter de débloquer des comptes commerciaux d’Alameda Research.

Mais, d’après une dépêche de Reuters datée ce 30 mars 2023, le fondateur et ex-CEO de FTX compte plaider « non coupable » pour ces deux derniers chefs d’accusation. À savoir, le viol des lois US sur le financement des campagnes électorales, et la tentative de corruption des autorités chinoises.

Il faut admettre qu’avec désormais 13 chefs d’accusation contre leur client, on peut comprendre que le cabinet d’avocats de Sam Bankman-Fried se démène pour lui en éviter de nouveaux. Ses avocats veulent d’ailleurs contester les deux dernières charges ci-dessus. Cela, juste parce qu’elles ont été formulées après l’extradition de SBF aux États-Unis.

Le traité d’extradition conclu entre les Bahamas et les USA prévoit, en effet, que les accusés ne soient jugés que sur les charges qui pesaient sur eux au moment de leur extradition. Sauf si les Bahamas donnent leur feu vert à ces deux dernières accusations de corruption. Dans ce cas, les frais d’avocat de Sam Bankman-Fried – qui s’est servi grassement dans les réserves d’Alameda – n’ont pas fini de grossir, encore et toujours.

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Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.