Après avoir adopté Bitcoin, la Centrafrique pousse son Sango Coin à bout de bras

Crypto-adoption en marche – La Centrafrique a fait un grand pas en direction de Bitcoin (BTC) durant l’année 2022. Le roi des cryptos y est devenu monnaie légale. Mais le gouvernement centrafricain souhaiterait également que le pays adopte sa propre crypto : le Sango Coin. Un groupe de travail vient d’être formé dans ce sens.

Des débuts plutôt difficiles pour le Sango Coin

Depuis qu’elle a adopté Bitcoin, la République centrafricaine envisage divers projets basés sur des cryptomonnaies. En plus d’envisager la tokenisation de ses ressources (notamment minières), le pays souhaiterait promouvoir sa propre monnaie unique, appelée Sango Coin (SANGO). Ce dernier a ainsi été lancé en juillet 2022. Mais le token connaît quelques revers depuis.

En effet, étant donné une réticence interne, venant de la Cour constitutionnelle, et un contexte macroéconomique qui n’était pas folichon jusqu’en fin d’année dernière, le lancement de la phase 2 du projet SANGO a été reporté dans le courant de 2023 (il était prévu à la base pour décembre 2022).

Le président de la Centrafrique veut faire de son pays un phare des cryptomonnaies sur le continent africain

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La Centrafrique ne perd pas espoir pour se doter de sa crypto d’État

Mais d’après une récente publication de The Block, les dirigeants centrafricains sont loin de vouloir abandonner leur projet de cryptomonnaie. Au contraire, selon un communiqué du gouvernement, un groupe de travail a été mis en place pour favoriser l’intégration du Sango Coin à l’économie de cette nation africaine.

Les 15 membres de ce comité de travail, piochés dans différents ministères centrafricains, sont notamment chargés de la rédaction d’une « loi sur l’utilisation des cryptomonnaies ». De même, ils devront travailler à élaborer des « lignes directrices pour la tokenisation » des ressources en matières premières de ce pays.

Pétrole, gaz, diamants, or… autant de ressources précieuses que le président Faustin Archange Touadera souhaiterait ainsi numériser sur blockchain, pour en faciliter le commerce et l’échange, afin de relancer l’économie de la Centrafrique. Et, comme l’a déjà fait le précurseur Salvador, la petite nation africaine aimerait également attirer les investisseurs étrangers crypto-enthousiastes.

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Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.